Patrimoine

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Le lavoir

Témoins des grands et petits moments de nos villages, le lavoir évoque le souvenir d’une époque révolue et rappelle le dur labeur de nos grands-mères.
Le Lavoir est un lieu éminemment social dans chaque village. C’est l’endroit ou les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et ou l’on échangeait toutes les dernières nouvelles du village voir de la région.

L’utilisation du lavoir a été progressivement abandonnée au XXe siècle.

Le lavoir a laissé la place à la machine à laver, bien plus pratique à partir de 1950.
Qui se souvient des lavandières ?
Désormais dans les lavoirs désertés, il n’y a plus que le bruit de l’eau. Elle chantonne dans le volume, sans plus jamais être tressé de voix et de regards, elle court de bac en bac, limpide, et n’emporte plus de traînées savonneuses.

Le lavoir
A l'époque les femmes s'y retrouvaient pour les lessives et pour échanger sur les dernières nouvelles du village
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Le campanile et son horloge

Basée en plein centre de la partie ancienne du village , le campanile  abrite l’horloge mécanique du village qui permettait à l’époque de donner l’heure aux paysans éloignés dans les champs. La cloche sonne 2 fois toutes les heures à 2 mn d’intervalle et une fois pour signaler la 1/2 heure
Dernière encore entierement mécanique de la région , elle est remontée manuellement chaque semaine, ses poids lui permettent de fonctionner 8 jours.
Son mécanisme a été entièrement rénové par l’entreprise Poitevin de St Privat des vieux en 2009, tellement précise, un decalage de plus ou moins 2 minutes est constaté en fonction des variations de températures , sur une semaine.
Il s’agit d’une horloge de marque  L D Odobey Cadet (cliquez ici) .

LES CAPITELLES
Ces constructions vernaculaires très modestes sèment la campagne...
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LES CAPITELLES

Ces constructions vernaculaires très modestes sèment la campagne à l’écart des villages et servaient à remiser quelques outils ou à abriter les agriculteurs le temps d’une averse.

A deaux il est encore possible d’en trouver une vingtaine encore en bon état.

Les capitelles  sont étroitement liées à une vie paysanne aujourd’hui quasiment disparue. De taille et de plan variables, elles étaient affectées à toutes les utilités, abri, bergerie, poulailler, remise, voire même habitation temporaire. On estime que les cabanes connues actuellement ne peuvent guère dater de plus de 200 ou 250 ans, à cause de la fragilité de la pierre, même s’il a été relevé des traces écrites depuis le XIII° siècle.
En effet, de nombreuses techniques anciennes ont été mises en œuvres afin d’assurer la solidité de l’édifice, aussi les pierres étaient légèrement en pente vers l’extérieur afin de ne pas laisser entrer l’eau de pluie et assurer l’étanchéité.

Ces cabanes de pierre sèche sont construites comme son nom l’indique parfaitement ” à sec “, c’est à dire qu’elles sont construites sans aucun liant, sans aucun mortier. Cela démontre aussi leur grande fragilité…..